Grâce à un ami de mes parents j'ai pu partager le quotidien de sa famille vietnamienne pour quelques jours. Leur accueil, leur générosité m'ont beaucoup touchée.

Après un mois intense, ayant commencé de façon plutôt difficile, je quitte ce pays avec une pointe de nostalgie. La découverte du Vietnam s'est faite de façon crescendo, allant de surprises en bonnes surprises. A aucun moment (contrairement à l'Inde) je me suis sentie mal à l'aise avec la culture et le pays.

Je n'ai pas eu le temps de m’ennuyer au Vietnam. Tout est réuni dans ce territoire pour y passer des beaux moments.

Plages, snorkeling, marchés flottants, grandes villes aux folles motos (où traverser une route devient un challenge personnel, pour lequel on s'imagine avec médaille et podium de l'autre côté de la rue), montagnes, rizières, baie d'Halong, villes traditionnelles, baguette et Pho dans la rue, roulage de rouleaux de printemps (pas si facile...), et j'en passe. Le top du top avec ce séjour en immersion dans cette famille vivant à Haiphong.

Pouvoir se poser quelques jours, me fit beaucoup de bien.

Ça va bientôt faire 3 mois que je voyage, et je commence à avoir la tête remplie de souvenirs, d'images et de sensations.

« Lorsque tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l’acte de renaissance. Tu te trouves devant des situations complètement nouvelles, le jour passe plus lentement et, la plupart du temps, tu ne comprends pas la langue que parlent les gens. Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère. Dans ces conditions tu te mets à accorder beaucoup plus d’importance à ce qui t’entoure parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens car ils pourront t’aider dans des situations difficiles. Et tu reçois la moindre faveur des Dieux avec une grande allégresse, comme s’il s’agissait d’un épisode dont on doit se souvenir sa vie restante » Paulo Coelho.

La baie d'Halong est LE lieu mythique du Vietnam !

Ses nombreux rochers en calcaire jaillissant de l'eau sont spectaculaires ! La légende veut qu'ils aient été créés par un dragon géant, sortant de sa caverne, et courant joyeusement vers la mer. Sauf que sa grande queue créa des immenses sillons dans le sol, et son plongeon un grand tsunami provoquant l'engouffrement de l'eau dans les crevasses, laissant uniquement les fameux rochers de calcaire apparents

Voulant ainsi profiter de la beauté des lieux, j'ai décidé d'embarquer à bord d'une jonque pour 2 jours.

Accompagnée d'un groupe de délurés, j'ai commencé l'excursion par un plongeon du pont du bateau, suivi d'une balade en kayak dans la baie.

Je n'en revenais pas de me retrouver dans ce lieu si magique.  

Découvrant des vieilles grottes dans les rochers, nous en avons exploré une (avec en ce qui me concerne ma lumière de portable comme lampe de poche, pas facile!). Les échos, les stalactites, les plic ploc des gouttes d'eau tombant du plafond, et les chauves souris au plafond en constituaient le décor.

Puis le soir grosse soirée sur le pont du bateau. L'ambiance était super et on ne peut pas rêver d'un meilleur décor pour passer une soirée !

A la fin, sur le chemin pour regagner ma chambre, je suis restée bloquée au moins 15 minutes face au paysage m'environnant. Une fois mes yeux habitués à l'obscurité, apparaissaient progressivement les immenses rochers sous un ciel étoilé, avec le clapotis de l'eau en fond. Impossible de prendre une photo avec si peu de lumière, j'ai donc imprimé cette image dans mon esprit. Elle fait partie d'un des grands moments de mon voyage.

Mes pensées se sont alors tournées encore une fois vers mon grand-père qui aurait rêvé de découvrir cet endroit.

Le lendemain le réveil dans la brume de la baie n’enleva rien à son charme, au contraire.

Je garde un souvenir ému de cette excursion dont tous les éléments la composant étaient tout simplement parfaits.

Passer dans cette ville n'était pas sans importance pour moi. C'est pour cela qu'après 12 longues heures de bus (à cause du brouillard), sur une route ressemblant plutôt à du gruyère, et avec quelques mètres carrés vitaux sur un mini-siège, que j'ai posé les pieds sur son sol !

Ça n'était en effet pas sans importance pour plusieurs raisons.

D'abord, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai gardé en mémoire mon cours d'histoire de 3ème relatant la fameuse bataille. Je revois encore mon professeur de l'époque décrire avec précision les différentes étapes qui ont conduit à la prise de la ville par les Vietnamiens et du coup à la fin de la guerre.

Je souhaitais ainsi illustrer ses propos, et les nombreux dessins sur le tableau qu'il avait fait.

L'autre raison est plus personnelle. Cette ville avait une connotation très importante pour mon grand-père, qui avait malheureusement fait la guerre d'Indochine. Je voulais y poser le pied, me disant qu'il aurait sûrement beaucoup aimé que je lui raconte comment s'est reconstruit la ville depuis.

La route avait beau ressembler à du gruyère, les paysages lors du trajet étaient magnifiques et compensaient les rudes conditions du voyage. Une fois arrivée donc, je découvris une petite ville dans une vallée, encerclée de montagnes.

Dans ma tête se créèrent alors des extraits de films de bataille (en noir et blanc au son grésillant, la totale!) qui se superposaient à la ville nouvelle environnante.

J'ai ainsi fait un tour sur la colline A1, lieu des échanges les plus violents. D'ailleurs des restes de bombes marquent encore le sol, avec notamment un immense cratère.

Des restaurations des tranchées de l'époque y sont aussi présentes, donnant encore plus d'importance au lieu.

Le reste de la ville ne possède rien de particulier, hormis le fait qu'elle est très peu touristique. Du coup ça devenait très difficile pour me faire comprendre des vietnamiens qui ne parlaient pas anglais ! Ma connaissance de leur langue étant très précaire, je me suis donc armée d'un stylo et de papiers, dessinant mes phrases à chaque conversation ! Laborieux...

Ma prochaine destination n'étant pas tout proche, je quitte par la suite la ville pour un nouveau long trajet en bus, avec un « the end » en capitale marquant la fin d'un film à l'ancienne !

Molly et Alexandra, mes deux compagnes de routes, et moi avons décidé de partir pour un trek de 2 jours dans les rizières et montagnes de Sapa.

Ville en bordure de la Chine, elle est connue pour ses minorités ethniques y résidant ainsi que ses paysages splendides.

Une fois arrivée dans les hauteurs montagneuses, nous avons rencontré notre guide, Pehn.

Cette Vietnamienne, venant d'un village voisin, nous a servi de guide à travers les rizières ainsi que d’interprète dans les différents villages que nous traversions.

Croisant buffles d'eau, groupes de femmes aux costumes traditionnels (les hommes restent à la maison, sans commentaire!), nous apprenons par Pehn certains aspects de leur culture, et l'incroyable connaissance des plantes que cette population possède. Par exemple, lors de la traversée d'une forêt de bambou, Pehn m'a ainsi montré une plante, d'apparence inoffensive, en m'expliquant qu'il s'agissait en fait d'un puissant poison. On ne pouvait guérir que par des vomissements. Pour les provoquer ils forcent le malade à manger des crottes de chien. Sympa !

Leur médecine est principalement chamanique, et leur croyance dans le mauvais sort et les mauvais esprits fait partie intégrante de leur culture.

Le soir nous avons dormi dans un village chez l'habitant, mangeant des succulents mets vietnamiens et découvrant aussi l'alcool de riz (pas trop à mon goût je dois l'avouer!).

Le lendemain une vue imprenable sur la vallée, les pieds dans l'eau, avec de grandes cascades derrière nous.

La beauté du Vietnam est indiscutable et extrêmement riche.

Elle s'est révélée authentique à Sapa, avec des paysages à couper le souffle.

Une fois cette excursion terminée, je quitte Molly et Alexandra qui rentrent à Hanoi, voulant en effet faire un détour par Dien Bien Phu.

Ma première découverte à Hanoi fut celle d'un immense backpackers ! Un grand immeuble, doté de multiples dortoirs et de salles de vies où se côtoient toutes les nationalités. J'ai adoré !

J'ai pu tester ce que c'était de s'étaler sur des poufs dans un coin cinéma, des parties de billard et de baby foot avec des japonais, un barbecue sur la terrasse, des tentatives de discussions dans toutes les langues et un match de rugby entourée de new-zélandais (moment de solitude!).

Mis à part ces moments peu touristiques, j'ai aussi arpenté la ville, entourée de mes amies américaines retrouvées pour l'occasion!

Après quelques excursions dans la vieille ville, nous nous sommes retrouvées au bord du grand lac contrastant avec le capharnaüm qui l'entoure. Possédant son célèbre pont rouge donnant à une petite île, ce lac est doté aussi une légende, lui donnant un côté magique.

En effet, le lac abritant des tortues géantes, l'une d'entre elles aurait subitilisé l'épée magique de l'empereur Le Loi au XVe siècle (lui ayant permis de chasser les chinois du Vietnam), pour la remettre à ses propriétaires dans les profondeurs du lac.

Depuis en apercevoir une porte chance. J'ai scruté le lac, et rien malheureusement!

Par la suite, nous nous sommes amusées à repérer toutes les scènes de vie insolite que comporte la ville. Et elle en est truffée ! Au premier abord elle ressemble à une ville classique. Mais en y regardant de plus près, on y trouve un détail inattendu à chaque coin de rue !

Je vous laisse jeter un œil aux photos pour avoir un aperçu.

Hué est une ancienne ville royale, habitée pendant des siècles par les empereurs Nguyen, qui s'est modernisée et industrialisée depuis.

Il faut traverser en partie la nouvelle ville, évitant ses nombreux scooters à la folle conduite, pour franchir le pont de la rivière des parfums et se retrouver rapidement confronté à une forteresse encerclant la vieille ville, rappelant ainsi son passé. Enfin à l’intérieur on y découvre rapidement une citadelle, demeure des anciens empereurs.

L'architecture laisse penser qu'il s'agit de vieilles pierres. Or les plus anciennes n'ont pas plus de 150 ans ! L'ensemble était peu apprécié des communistes pendant la guerre, la connotation à la grandeur des anciens empires ne rimant pas avec leurs idéologies, et fut en partie détruit.

Loin de la cohue de la ville, les anciens murs de pierres de la citadelle, à l'architecture plutôt d'inspiration chinoise, donnent un côté authentique et constitue un parfait décor de film !

J'y ai d'ailleurs assisté à un tournage de film vietnamien, avec les costumes d'époque!

Accompagnée cette fois-ci de deux canadiens, je suis aussi partie explorer les alentours de la ville en scooter !

J'ai appris pour l'occasion à en conduire un, la tête crispée et le corps tendu ! Mais après quelques mètres, ces fans de moto ont repris les rênes pour accélérer la cadence.

Bref, ce fut un début !

Le but de l'excursion était d'aller visiter les tombeaux de ces empereurs, perdus dans la campagne environnante.

Après 20 minutes de route, nous sommes enfin arrivés à un grand édifice, noirci par la temps et abritant la tombe de l'empereur.

La démesure du bâtiment m'a réellement surpris. Une sorte de cité dotée d'un grand escalier surplombé d'un portail, suivi d'une reconstitution de personnages et d'animaux pour tenir compagnie, de pièces où l'ont pourrait vivre et enfin du tombeau final !

Tout ceci pour un seul homme, qui en plus n'a même pas eu l'occasion de voir le résultat final (le tombeau fut achevé 10 ans après sa mort) !

Par la suite, nous nous sommes aventurés dans les sentiers de la campagne, saisissant ainsi des scènes de vies typiques et roulant dans une verdure omniprésente.

A Hué la nourriture y est aussi excellente.

Je me régale au Vietnam. Après ma précédente saturation de la nourriture indienne, je redécouvre plein de saveurs et de nouveaux plats.

J'adore notamment manger dans la rue, sur des petites chaises de jardin en plastiques rouges, avec des baguettes à côté de vietnamiens !

Un des plats le plus fameux est le Pho. Connu pour être mangé matin,midi et soir, il s'agit d'un bouillon de pâtes avec des morceaux de bœuf et plein d'autres légumes... J'adore !

Le problème avec tout ça c'est que j'ai tout le temps faim !

Après les mésaventures de Saigon et ayant repris du poil de la bête, je commence réellement à apprécier ce pays et sa culture des plus riches.

Arrivée dans cette ville, je fus saisie par son charme et son authenticité. Les ruelles étroites, aux maisons traditionnelles, avec quelques pagodes disséminées par ci par là semblaient hors du temps.

Mais surtout, la raison pour laquelle je me trouvais à Hoi An était les couturiers !

En effet, ils sont omniprésents ici, et proposent des prix dérisoires pour du sur mesure.

La démarche est facile : on arrive avec une photo découpée dans un magazine, ou une idée en tête (et dans ces cas là ce sont eux qui proposent des photos de magazines!), on se fait mesurer de la tête au pied et 3h plus tard on a l'habit/chaussures/bijoux que l'on a souhaité !

Le rêve !

Je me suis donc fais plaisir avec une jolie robe destinée aux « soirées cocktails » (pour ma prochaine visite à l'ambassade, mais dans d'autres conditions je l'espère ! ), ainsi que les chaussures qui vont avec pour seulement 20 euros.

J'étais accompagnée lors de mes après-midi shopping par deux américaines qui ont totalement craqué pour ces couturiers ! L'une d'entre elle s'est d'ailleurs fait faire 11 paires de chaussures !!! (dont une imitation des chaussures de Lady Gaga!).

Bref, cette ville a tendance à faire tourner la tête !

Malheureusement des pluies torrentielles sont survenues, écourtant mon séjour, mais au grand bonheur de mon porte monnaie !

Après donc quelques parties de billard (je suis en train d'apprendre, ça reste précaire mais je ne désespère pas!) et un repas au marché de la ville, j'esquivais les gouttes de pluie jusqu'à mon bus en direction de Hué.

Le Vietnam a beau être extrêmement touristique (avec tous les points négatifs que cela engendre), j'ai été vraiment agréablement surprise des moyens de transports mis à disposition. Du grand luxe pour quelques dollars ! Enfin, je dis grand luxe après avoir voyagé dans des bus miteux en Inde, et des bus un peu moins miteux au Cambodge !

J'arrivais enfin à la plage, pour décompresser des derniers événements.

Les décors sont splendides. La mer claire encerclée de montagnes, comporte quelques jonques traditionnelles.

Je me suis donc rapidement empressée d'aller faire du snorkeling ! Depuis le temps que j'attendais ça ! La mer me manquait depuis un moment, et les poissons et coraux n'en parlons pas !

J'en ai aussi profité pour visiter l'aquarium de la région. Mais comme je m'y attendais, les conditions pour les animaux n'était pas des plus luxueuses. Des petits bassins aux eaux troubles, dans lesquelles s'entassaient différents poissons et animaux de mer.

J'avais souvent en tête lors de la visite quelques extraits de « sauvez Willy » où de « Némo », m'imaginant plein de scénarios possibles pour provoquer leur évacuation générale dans la mer !

Oui oui je sais, le monde est injuste parfois !

Une dernière sieste sur la plage et je reprends un bus pour remonter progressivement vers le Nord. J'ai la bougeotte, surtout depuis Saigon, alors c'est reparti sur les routes !

Une grande ville moderne, pleine de motos et de klaxons et de panneaux publicitaires de produits de consommation.

Ça m'a fait bizarre ce retour à la civilisation. Depuis l'Inde, en passant par le Cambodge, je ne m'étais pas retrouvée confrontée à autant de publicités et j'avais oublié ce que c'était !

Saigon est aussi une ville présentant de nombreux musées de guerre, de boutiques pour le shopping et d'endroits sûrement intéressants à visiter.

Cependant, je n'ai pas pu réellement profiter de la ville comme je l'entendais.

J'ai en effet été en effet victime d'un vol dès le 2ème jour.

Faîtes attention si vous passez dans cette ville, ne répondez pas aux sollicitations des philippins !Il s 'agit actuellement d'un réseau mafieux qui arnaque et vole régulièrement les touristes.

Passé le choc de l'évenement, je prends désormais cette histoire avec philosophie, me disant que ça aurait pu être bien plus grave. J'ai découvert qu'une fois que l'on sort de la bulle touristique que propose la ville, on est amené à rencontrer beaucoup d’escrocs malheureusement.

J'ai grandi de plusieurs années dans ma tête en l'espace de quelques heures suite à ça.

Et je ne compte pas tout lâcher à cause d'eux, ça serait leur rendre trop d'honneur.

« Grâce » à cet événement, j'ai pu découvrir la corruption policière du pays, et les difficultés pour déposer plainte dans leurs nombreux commissariats.

A savoir qu'ils ne parlent ni français, ni anglais, et sont des plus craintifs pour traiter ce type d'affaires. Elles sont fréquentes malheureusement, mais la mafia a une réelle emprise sur eux.

Heureusement, j'ai été entourée de personnes qui m'ont énormément aidée pour me dépatouiller dans cette jungle, et notamment de Ms Thu.

Il s'agit d'une vietnamienne qui m'a été présentée, au fort caractère et au dynamisme impressionnant (elle a plus d'énergie que moi, à 60 ans, elle est incroyable). Une dame très chic, et révoltée contre tout ! Ne supportant pas la corruption dans cette ville, elle s'est beaucoup impliquée pour m'aider. Mais elle a aussi pour habitude de prendre soin de ces hôtes et touristes.

J'ai arpenté la ville avec elle, le visage caché, en scooter, de façon à retrouver les voleurs (en vain). Elle m'a aussi accompagnée dans toutes mes démarches, grâce à sa connaissance de nombreuses langues (elle m'a d'ailleurs servie de traductrice au commissariat).

Donc, si vous passez dans cette ville, je vous recommande vivement sa guesthouse : Ms Thu Gesthouse.

Elle saura vous guider et vous aider en cas de besoin (et sans rien demander en retour, ce qui change de la mentalité d'ici!).

Une fois toutes les démarches entreprises, et après une visite express du musée de la guerre (musée plutôt choquant d'ailleurs, mais très intéressant) , j'ai pu reserver un bus pour partir enfin de Saigon.

Juste avant de quitter la ville, j'avais l'impression d'assister à un générique de fin de film : je contemplais les lumières dansantes des publicités de la ville, tout en buvant une tiger bear en écoutant Ms Thu me raconter sa jeunesse, et le tout accompagné d'un fond musical plutôt kitsch  et de pluies torrentielles !

je me suis ensuite échappée de cette fournaise en direction la mer.

J'ai donc traversé la frontière pour arriver au Vietnam en bateau par le Mékong.

La vie des habitants sur le fleuve m'est alors apparue : nous avons croisé de nombreux commerçants avec leurs petites embarcations, ainsi que des maisons flottantes.

J'ai su que j'étais arrivée au Vietnam très rapidement, lorsque j'ai commencé à croiser des personnes avec des chapeaux pointus !

Il y en a partout ici, c'est une grande mode... !

J'arrivais donc à Chau Doc, pour repartir rapidement à Can tho, ville renommée du delta.

Elle possède en effet un marché flottant très important dans la région (en plus de ses nombreux autres marchés dans la ville).

Après quelques flâneries dans un des marchés de la ville (avec l'envie par moment de devenir végétarienne suite à la vue de leurs boucheries et poissonneries!), une visite d'une ferme à poissons sur le fleuve, je suis partie dormir chez l'habitant.

J'avais eu ce contact grâce à une agence de voyage locale et je n'ai pas été déçue.

La famille vietnamienne était des plus accueillante, et leur maison des plus chaleureuses.

Lecture dans un hamac, rêveries face à la rivière, cours d'anglais avec un des enfants (et oui, je progresse!) pour finir la journée à réaliser des rouleaux de printemps ! Parfait ! Et le repas du soir fut l'un des meilleurs depuis le début de mon voyage (normal c'est moi qui avait fait les rouleaux de printemps!). Ce sont ces types de moments qui ressourcent après de longues heures de transports.

Le lendemain, j'avais réservé avec la même agence une visite des marchés flottants. Ces derniers étaient impressionnant par la variété des fruits et légumes qu'ils proposaient.

On se faisait régulièrement accoster par des barques remplies d'ananas et d'autres fruits !

J'ai cependant été déçue par le côté trop touristique de cette visite.

Tout était planifié, sans grande marge de liberté, avec des touristes uniquement là pour prendre des photos, sans chercher à regarder plus loin.

Bref j'ai serré les dents à plusieurs reprises lorsque je trouvais la situation surfaite et ridicule, et la visite s'est achevée.

Après une dernière ballade au marché, à respirer les nombreux parfums entremêlés de fruits/plantes aromatiques/légumes/viande fraîche/poissons/grillades et d'autres que j'ai pas réussi à identifier, j'ai pris un bus m'amenant à Ho Chi Minh Ville (connue également sous le nom de Saigon).