L'Indonésie, et le reste, en bref

Voilà, j'y suis.

Après 6 mois de voyage en Asie je m'apprête à quitter l'Indonésie pour m'envoler en Australie.

 

Il y a beaucoup trop de choses à dire sur l'Indonésie.

Je retiendrai cependant le sourire incroyable des habitants. Un sourire sincère, qui répond toujours au nôtre. Leur regard est chaleureux, pas compliqué, parfois naïf mais surtout gentil.

C'est un contraste frappant avec nos cultures européennes.

Je retiendrai aussi la diversité des choses magnifiques que l'on peut voir d'une île à une autre. Des volcans incroyables, des plages eaux turquoises, des beaux temples, des cultures ancestrales aux rites surprenants, des paysages à couper le souffle...

Je regretterai cependant les effets négatifs que le tourisme a eu sur l'île de Bali.

J'ai aimé cette île, mais elle reste pour moi dénaturée en raison des étrangers de passage ou qui s'y sont implantés pour créer un commerce/restaurant/hôtel propre à leur culture sans vraiment s’intégrer dans l'île. Découvrir un bar où l'on danse la salsa à Ubud, ville soit disant culturelle, aura souligné ce contraste pour moi.

Heureusement, leur religion hindouiste reste intacte, gardienne de leur culture unique au monde.

« Tout peut lui passer dessus, la religion hindouiste est la seule religion qui restera ancrée auprès d'une population » d'après un voyageur rencontré récemment.

 

Ces 6 derniers mois en Asie auront été intenses, profondément riches. Les souvenirs se bousculent dorénavant dans ma tête.

Je repense à toutes les personnes qui ont marqué ma route...

Jo et Lily avec qui j'ai partagé des treks en Inde du Nord. Ainsi que le groupe d'anglais avec qui je suis partie à la recherche d'un moine dans les montagnes. Les volontaires de Kolkata qui m'ont reboostée alors que j'avais peur de me lancer vraiment dans ce voyage.

Soktia la cambodgienne, au sourire incroyable, qui tentait de survivre plutôt que vivre.

Mes amis américaines au Vietnam, Molly et Alexandra, ainsi que Dan et Harry les deux Australiens délurés. Nahtan et Soumo qui ont aussi partagé ma route Vietnamienne.

Linh, qui m'a accueillie comme membre de sa famille au Vietnam.

Le super groupe de français rencontré à Koh Phi Phi, avec qui j'ai partagé des moments vraiment extra et qui m 'ont beaucoup manqué par la suite.

Natalia avec qui j'ai beaucoup marché (pour me perdre aussi) à Singapour et avec qui j'ai eu des fous rires mémorables lors de nos reprises de la musique « Roxane ».

Le groupe franco-allemand rencontré sur les îles Gilis avec qui les routes de Lombok n'ont plus de secrets.

Jo et Valentine. Sans commentaire ils sont uniques !

Et tous mes amis de France et ma famille qui m'ont aussi accompagnée dans cette moitié de voyage. Toutes les rencontres éphémères qui m'ont touchée. Tous ces voyageurs aussi avec qui j'ai partagé des bouts de routes. Tous ces regards croisés, toutes ces courtes conversations mais qui marquent quand même. Et tout ces sourires.

Je vais sûrement regretter aussi les plats de rue, les nouilles asiatiques et les plats qui piquent un max alors qu'on ne s'y attend pas !

 

J'ai l'impression d'avoir un patchwork en tête, un mélange sensoriel qui crée une pointe de nostalgie alors que je m'apprête à prendre l'avion dans 3h pour quitter le continent.

 

Cependant j'ai quand même hâte de découvrir maintenant d'autres cultures, et redémarrer un voyage. Un voyage qui n'aura sûrement rien à voir avec celui qui vient de se réaliser.

 

Australia here I come !!!

America Latina esperame, llego pronto...

 

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Commentaires: 4
  • #1

    astie (mardi, 13 mars 2012 17:36)

    il me tarde de lire tes commentaires sur l'australie où nous étions il y a peu de temps: Sydney(3ème fois) Melbourne et la gold ocean road avecdes paysages magnifiques et Kangooro island avec ses koalas ,kangourous et autres à bientôt bises

  • #2

    Billy (mercredi, 14 mars 2012 21:25)

    Hey cousine, tu me fais vraiment rêver quand je lis ton périple.
    En avant pour de nouvelles aventures...vers l'Australie et puis plus tard rejoindre polo en Argentine... J'aimerai tellement pouvoir te rejoindre dans ton tour du monde... Des gros bisous ma cousine.. Take care... Be safe... Lova ya...

  • #3

    Juicer Review (dimanche, 05 mai 2013 21:59)

    This is an excellent article! Thanks for sharing with us!

  • #4

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INDONESIE - 2ème partie

Java - 3 mars

Jakarta, la ville sans soleil

Le retour en Indonésie a été une sorte de choc. Après les rues trop parfaites de Singapour, je me suis retrouvée dans l'enfer pollué de la capitale indonésienne.

Rien qu'à l’arrivée, il m'a fallu négocier les prix et me fatiguer à discuter pendant longtemps avec les chauffeurs de taxi, un vrai bras de fer, pour monter dans un taxi avec deux cafards comme voisins de siège et un chauffeur qui se rasait la barbe en même temps qu'il conduisait... j'adore !


Dans les bouchons, je contemplais alors le paysage gris décoré de buildings et de trottoirs défoncés.

Oh tiens un arbre, ça change !


Heureusement, Jakarta était le lieu de retrouvailles avec mon père (qui s'y rendait pour son travail) et avec Larissa, mon amie qui fait le tour du monde en même temps que moi mais dans l'autre sens. Notre lieu de rendez vous après 6 mois de voyage était l'Indonésie. Et voilà nous y sommes !

Enfin, le troisième personnage dans l'histoire était Yannick, un ami de mon père, qui nous a hébergé tous les 3 dans son appartement. Merci encore !


La ville ne proposant pas des « balades découvertes », nous en avons profité pour se reposer à fond, rechargeant nos batteries respectives.

De toute façon ici les nuages de pollution sont omniprésents et les étoiles se comptent sur les doigts de la main.

La journée on ne voit pas le ciel. Jakarta est pour moi sans soleil.

 

 

Yogiakarta et Borobudur, le temple bouddhiste

C'est lorsque nous avons commencé à partir de Jakarta que l'aventure a repris le dessus et que le temps est passé à une vitesse supérieure.

Pékin express n'a qu'à bien se tenir !

Tout a commencé lorsqu'il fallut prendre le train pour partir à Yogiakarta.

Nous avions pourtant pris une heure d'avance avec notre taxi à cause de la circulation compliquée. Mais le taxi n'avait pas l'option « doubler rapidement quand il y a des embouteillages ».

Après donc un long trajet dans la dense circulation de Jakarta, nous sommes enfin arrivées à la gare. A ce moment là nous avons entendu au loin le sifflement de notre train qui partait... Il faut alors nous imaginer courant, nos gros sacs sur le dos, poussant les foules et criant « Yogiakarta ! » pour tenter de faire comprendre que c'était notre train. Le train était déjà en marche quand je réussis à y sauter et à y entrer. Mais une fois à bord je me suis retournée pour croiser le regard désespéré de Larissa, restée sur le quai, me voyant partir petit à petit...

Heureusement les locaux réussirent à arrêter le train et nous avons pu nous retrouver à l’intérieur avec un claquement de main pour célébrer notre réussite !

 

Une fois à l’intérieur c'était un défilé non stop de vendeurs ambulants en tout genre.

« Aqua, kopi, makam » (eau, café, nourriture) devenait presque une chanson avec le mélange de toutes ces voix qui disaient la même chose.

Des groupes de jeunes guitaristes,des mendiants, des défenseurs de causes humanitaires demandant de l'argent, des orateurs, comme dans le métro de Paris, bercèrent notre trajet. 10H assises sur un petit fauteuil attendant avec impatience la brise aléatoire du seul ventilateur du compartiment. C'était un peu dur.

 

Finalement nous sommes arrivées entières et courbatues à Yogiakarta.

Il s'agit de la ville artistique et culturelle de Java contrastant avec sa capitale économique et étouffante.

C'était alors agréable de s'y promener et de se perdre dans ses ruelles taguées de jolis dessins et peintes de couleurs vives.

 

Mais toujours dans le rythme Pékin express, le lendemain de notre arrivée nous nous sommes levées aux aurores : destination Borobudur !

 

Borobudur est le plus grand temple bouddhiste d'Indonésie. Classé patrimoine mondial par l'UNESCO, il vaut vraiment le détour. Ayant la forme d'une colline, à chaque étage on y découvre des gravures des différents stades d' évolution de la pensée bouddhiste pour atteindre à son sommet le Nirvana.

 

C'est dans la brume matinale que nous avons aperçu les premiers rayons du soleil dessiner les nombreuses statues de Bouddhas et les grandes cloches retournées en pierre de cet immense temple. Un joli moment.

 

De retour à Yogiakarta, avec un rythme toujours rapide, nous sommes reparties le lendemain en direction des volcans de Java.

 

Les volcans Bromo

Un lever aux aurores était à nouveau programmé. Et là aussi ça il en valait la peine. Munies de lampes frontales et de polaires nous avons commencé l'excursion de nuit pour assister au lever de soleil sur les volcans.

 

Le paysage était lunaire, sorti tout droit d'un autre monde, avec le sol couvert de cendres de la dernière éruption. Nous pouvions apercevoir au loin la fumée de souffre d'un des volcans prêt à se réveiller.

 

Puis, malgré nos jambes flageolantes nous avons continué la marche pour monter jusqu'en haut du cratère d'un des volcans (inactif, ne vous en faites pas, nous ne sommes pas non plus dans le Pékin express de l'extrême!).

Je pensais alors à mes grands parents en Auvergne, à mon père et mes oncles tellement le paysage était impressionnant, je suis sûre que ça vous aurait plu. Manquait plus que les abricots séchés que l'on prenait pour les randonnées à l'époque !

 

Une fois la journée achevée, nous sommes reparties dans un bus de nuit, un bus bondé avec des coqs de combats pour voisins... Cependant cette fois ça sentait la fin de Pékin express, l'arrivée étant la ville Ubud de Bali.

Je compte en effet passer mes derniers jours asiatiques à Bali. Le programme inverse comparé à ces derniers jours a déjà commencé : massage, pédicure, manucure, sieste,... que du bon dans un hôtel magnifique avec piscine. Le maître mot pour ces jours-ci est alors de profiter. Ça va pas être trop dur cette fois !

 

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  • #1

    astie (vendredi, 09 mars 2012 16:48)

    quel beau voyage tu nous fais faire!mais rien depuis le 22 fev je trouvais le temps long.... félicitations pour tes photos et commentaires .Bonne continuation en Australie bisous anny on pense à toi

INDONESIE - 1ère partie

Excursion dans les îles Togian - 12 fev

La difficulté des transports en Indonésie s'est illustrée précisément lors de mon trajet en direction des îles Togian. 3 jours de trajets éprouvants.

Le premier jour, je suis montée dans un bus le matin à 8h et j'en suis sortie à 23h. Il aura fallu patienter dans un bus bondé, non climatisé, sur des routes montagnes-russes avec tous les enfants à côté de moi qui vomissaient, pour enfin faire une première escale dans une ville.

Le lendemain matin je suis repartie dans un bus au trajet toujours aussi original avec le chauffeur qui s'arrêtait régulièrement pour aller cueillir des mangues sur le bord de route. Et le surlendemain j'embarquais dans un ferry pour une traversée en direction des îles.

 

 Tout ceci pour arriver là :

Enfin je voyais le bout ! Et quelle agréable surprise !

Je me suis retrouvée sur une île paradisiaque, mon bungalow donnant sur une mer turquoise. L'endroit parfait. Je payais 10 euros par jour et j'étais logée et nourrie du matin au soir.

A vrai dire le résumé de ces quelques jours reste simple : plage-snorkeling-sieste-partie de ping-pong-plage-bière au coucher du soleil sur le ponton.

J'étais hors du temps et ces quelques jours m'ont fait un bien fou.

 

Je suis aussi partie en excursion sur une île proche de la mienne où se trouvait un lac rempli de méduses non urticantes !

Oui j'ai nagé parmi les méduses !

C'était très impressionnant de se faire entourer par ces formes sorties d'un autre monde aussi grandes que ma tête et aux couleurs incroyables. Et tout cela dans des eaux troubles...comme dans un film ! Je poussais régulièrement des cris de peur lorsque l'une d'entre elles me touchait !

Finalement j'ai réussi à prendre sur moi et faire la brasse en les poussant. Lorsque j'en ai pris une à pleine main je me suis dit que ça serait sûrement la seule fois de ma vie que je pourrais faire ça !

 

 

De retour sur la terre ferme, je m'apprête désormais à faire un break indonésien et partir à Singapour.

Après 2 mois en Indonésie, je ressens maintenant le besoin de retrouver la civilisation des grandes villes. Manger dans des restaurants aux cuisines du monde entier, faire du shopping, se balader dans des rues propres, aller au cinéma...

Oui le confort européen me rattrape parfois. D'autant plus que ça fait un mois que je ne mange que du riz et je commence à m'en lasser ! Et puis quoi de mieux que de fêter ses 6 mois de voyages à Singapour ?!

 

Après ce break je reviendrai en Indonésie et cette fois pour retrouver Larissa, ma copine qui fait le tour du monde en même temps que moi (mais dans l'autre sens). Nous nous retrouverons à Jakarta avant de se tourner le dos une nouvelle fois en voyage.

 

Ce qui risque de me manquer sera sûrement la gentillesse des locaux. Comme j'en ai parlé précédemment, les sourires ici sont omniprésents. En tant que touristes on a vraiment l'impression d'être des stars ! On se fait photographier avec les gens que l'on croise. Les locaux cherchent régulièrement à échanger quelques mots en anglais, et ils nous saluent en permanence (les « hello miss » criés à l'autre bout de la rue sont très fréquents!)

 

Mais maintenant c'est parti pour un nouveau pays et une nouvelle culture !

 

 

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  • #1

    Amélie L (lundi, 13 février 2012 14:11)

    un sacré trajet pour un monde paradisiaque!!!!! ça réchauffe parce qu'ici ça pèle!!!!!!!!

Sulawesi – 28 janvier

Macassar, la ville portuaire

 

Après un nouveau trajet épique mais cette fois en avion, j’ai atterri à Macassar, carrefour entre l'Indonsésie et l'île Sulawesi.

Il s'agit d'une grande ville portuaire à l'air chaud, suffocant et pollué, imprégnée de la culture chinoise avec ses nombreux échoppes et restaurants.

A vrai dire je ne me suis vraiment pas plu à Macassar. Je tournais en rond. Le cinéma auquel je voulais me rendre avait brûlé et le shopping n'était pas très stimulant (à moins que l'on veuille s'acheter une nouvelle collection de voiles pour la tête).

Bref, un jour et demi sous la chaleur et je partais avec un bus de nuit en direction des terres.

 

Rantepao

 

Je suis arrivée à Rantepao à l'aube et j'ai rencontré rapidement des voyageurs qui se rendaient à des funérailles dans un village à côté.

Ni une ni deux, je les accompagnais.

 

Il faut dire que Rantepao est très connue car il s'agit du point de départ pour visiter la région Toraja.

Cette région se caractérise par une culture ancestrale très riche, surtout en ce qui concerne les funérailles, ainsi que par l'architecture de ses maisons traditionnelles.

Toute la vie des habitants de Toraja est organisée autour de la mort. La leur et celle de leur famille.

Ils économisent toute leur vie pour pouvoir financer ces funérailles car sans ces rites funéraires le défunt provoquerait le malheur de sa famille.

Cette cérémonie est l’événement le plus important pour une personne.

 

 Lorsque la personne est décédée, la famille ne dispose souvent pas assez de ressources pour organiser les funérailles. Il est d'usage alors de conserver le corps en l'état, par injection de formol dans le corps et de le garder dans la maison familiale le temps d'obtenir le nécessaire pour ses funérailles.

Certains corps ont ainsi été gardés 48 ans dans une maison !

Les esprits de ces défunts non enterrés rodent aux alentours et il est très important de s'adresser à leur cadavre lorsque l'on rentre dans la pièce où lorsque l'on veut en sortir !

 

J'arrivais donc sur le lieu des funérailles où j'ai été saisie par l'abondance des couleurs, sauf en ce qui concerne les habits de la famille du défunt. Tous de noir vêtus, cela fait parti des restes de la colonisation hollandaise qui a apporté les couleurs sombres européennes pour ce type de cérémonie.

 

Diverses processions se déroulèrent, accompagnées des chants funéraires. Le cercueil fit un tour du village porté par une foule d'hommes criant et chantant, et pour finir il y eut le sacrifice de buffles et de porcs. Ces sacrifices expliquent le coût élevé des cérémonies. Plus une famille est riche, plus il y aura des animaux tués lors des funérailles. On a parfois dénombré plus de 60 buffles mais qui étaient tués sur plusieurs mois.

 

Ces animaux sont aussi des présents d'amis où de villageois qui investissent alors pour leurs propres funérailles. Un buffle donné sera toujours rendu à l'avenir. Mais tout ceci en tenant compte du « cours » du prix des buffles. Des sacrés investisseurs ces habitants !

 

Je n'ai pas souhaité assister à ces sacrifices, ayant encore des mauvais souvenirs de celui du porc à Flores. Je commence à devenir petit à petit végétarienne à cause de toutes ces cérémonies avec les lambeaux de chair parsemant les lieux et l'odeur du sang parfumant l'air !

Mais le plus déroutant dans l'histoire était un chant mystique que l'on entendait dans la cour. J'ai alors demandé de qui il provenait et l'on m'a répondu qu'il s'agissait du défunt lui-même qui s'était enregistré lorsqu'il était vivant !

 

A la fin de la journée se sont déroulés des combats de buffles. Rien de très méchant finalement, le perdant étant celui qui s’enfuyait en premier. C'était drôle de voir la foule s'agiter autour des paris d'argent.

 

Ces funérailles allaient durer par la suite 4 jours pour aboutir à l'enterrement du cercueil dans une grotte (mais j'y reviendrai plus tard).

 

Lors des jours suivants à Rantepao j'ai exploré les environs de la ville, accompagnée d'un finlandais et d'un anglais qui m'ont appris pour l'occasion à conduite une moto !

Bon, ça reste une moto automatique, mais quand même c'était un sacré défi pour moi. Et après quelques hésitations, je m'élançais sur les routes de la campagnes environnantes !

 

Nous avons découvert des paysages splendides composés de rizières en terrasse et de montagnes. Nous sommes aussi tombés sur des gros rochers qui servaient de cimetières.

En effet, des grottes profondes sont creusées dans ces roches pour y placer les cercueils, et des effigies en bois ainsi que les photos des défunts ornent les balcons de ces grottes.

Quant aux tombes des enfants, elles sont dans les arbres pour les faire grandir et les amener au ciel au fur et à mesure que l'arbre grandit

 

Nous avons croisé aussi de nombreux habitants sur les routes qui échangeaient avec nous des sourires sincères et chaleureux.

Un sourire donné était égal à un sourire rendu, c'était pas plus compliqué que ça. Et j'avais l'impression que nous étions des sortes de stars lorsque des foules se créaient pour nous saluer !

Les enfants s'empressaient de nous adresser des « hello » plein d'entrain, ce qui m'a fait vraiment apprécier l'aspect peu touristique de la région, entraînant des rapports simples et sincères.

 

Après quelques jours passés à Rantepao, je m'apprête désormais à partir pour un long trajet me conduisant dans des îles désertes et paradisiaques. Coupée du monde pendant plusieurs jours, ne vous inquiétez pas si je donne peu de nouvelles, je serai juste sur des plages désertes ! A bientôt !

 

 

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Dans les terres de Flores - 24 janv

La journée de mon départ de Luban Bajo, la ville portuaire, fut intense.

5h du matin, je me réveille avec un tremblement de terre, de magnitude 6.3 en son centre apparemment. Je voyais la chambre bouger de gauche à droite et de droite à gauche pendant 5 minutes. Mais finalement heureusement qu'il m'a servi de réveil car je m'apprêtais à louper mon bus !

6h du matin, je monte dans un bus local où je me retrouve être la seule fille « blanche ». Malgré les vêtements amples et noirs que j'avais mis pour l'occasion, je sentais les regards sur moi.

Et c'est parti pour 12h de trajet, sans livre ni musique sous la main, sur les routes sinueuses de Flores, avec un trajet ponctué de plusieurs stops.

 

Le premier stop le bus s'est embourbé dans une montée. Nous sommes tous sortis et nous étions à deux doigts de le pousser.



Deuxième arrêt, de la vapeur d'eau bouillante envahissait le bus : le liquide de refroidissement fuyait.

Nous avons attendu une heure sur le bord de la route qu'un passager mécano rafistole l'ensemble. Pendant ce temps nous faisions des allers-retours à la rivière pour remplir des bouteilles d'eau en prévision d'une autre fuite.

 

Nouvel arrêt. Nouvelle fuite ? Ah non, le chauffeur avait vu des singes et a stoppé le car pour que nous puissions prendre des photos.

 

Quatrième arrêt, une nouvelle fuite. Même scénario.

Puis sixième, septième,... douzième ça commençait à faire beaucoup !

Je ne sais pas par quel miracle nous sommes enfin arrivés à destination.

 

Je me trouvais au final à Bajawa, petite ville en altitude où je retrouvais la sensation de froid oubliée ces derniers mois. Il a fallu que je reporte des chaussettes, pas top...



 

Ayant fait la connaissance dans le bus d'un touriste venu rendre visite à sa sœur qui habitait à Bajawa, j'ai été amenée à la rencontrer, ainsi que ses amis qui travaillaient en tant que volontaires dans cette ville.

Alana, une d'entre elles, me proposa de m'héberger dans la famille locale chez qui elle habitait.

Et de fil en aiguille je fus invitée le lendemain aux fiançailles d'une des filles de la famille.

 

J'ai assisté à une cérémonie traditionnelle  qui dure toute la journée, ponctuée de nombreux repas (une dizaine minimum), où l'on tue un porc au sabre afin de lire le futur des fiancés  dans son cœur, et finir par le manger.

J'assistais donc au sacrifice de l'animal et ai failli vomir devant ce spectacle !

Il a d'abord été béni par le prêtre du village, puis a reçu un coup tranchant de sabre dans le crâne, le laissant encore en vie. Il poussait des cris atroces me donnant des nausées.

De là, ils récupèrent le liquide et le sang qui s’échappaient de sa boîte crânienne, et finirent par l'achever en triturant le sabre dans la grande fente créée pour l'occasion.

Bref, c'était pas très joli à voir et cela me donna subitement des envies de devenir végétarienne.

 

Après cela j'ai été conviée dans le salon de la maison où toutes les personnes de la famille s’apprêtaient à déguster le premier repas. L'ambiance était chaleureuse, et l'arak circulait. L'arak est l'alcool local d’Indonésie à base de riz, et au goût très fort.


 

 J'ai du partir dans le courant de l'après midi, accompagnée des volontaires, car nous avions un petit bus qui nous attendait en partance pour des sources d'eaux chaudes.

Il s'agit de bains thermaux locaux, et j'ai pu me prélasser dans des piscines naturelles et sous des cascades d'eaux bouillantes à la vapeur d'eau impressionnante.

 

 

Le soir même c'était le nouvel an chinois et j'ai été invitée dans la maison d'un riche commerçant chinois de la région.

C'était une soirée karaoké, où j'ai été amené à chanter « yellow submarine » des Beatles devant le maire de la ville et danser avec les invités le madison version indonésienne !

 

 J'ai été aussi amenée à visiter les villages aux alentours de Bajawa.

Des villages traditionnels aux maisons de bois et chaume où les habitants tentent de conserver leurs traditions tout en vivant avec le tourisme.

 

 

Les jours suivants se sont déroulés au sein de la famille qui m'hébergeait. Des gens plein de gentillesse et au sourire constant. Les conditions étaient sommaires mais ça ne me dérangeait pas.

Je me douchais grâce à un seau d'eau préalablement chauffée au feu, passais mes soirées dans la cuisine à côté du four naturel au feu de bois à tenter d'apprendre l'Indonésien et à me faire lire mon avenir dans ma tasse de café.

 

Après quelques jours ressourçants au sein de cette famille d'accueil, je repartais sur les routes sinueuses de Flores en direction des volcans de Kelimutu.

Il s'agit de trois volcans possédant des lacs acides  dans

  leurs cratères, changeant régulièrement de couleurs.


Ce sont aussi des volcans sacrés, pour lesquelles la légende veut que les âmes des défunts s'y retrouvent. Celles des jeunes seraient dans le lac blanc, celles desplus âgés dans le lac turquoise et celles des méchants dans le noir.

 

Je me suis donc levée à l'aube afin d'assister au lever du soleil sur cet endroit. Voir le soleil filtrer à travers le brouillard et illuminant peu à peu les lacs fut un sacré spectacle, malgré les vapeurs acides irritant la gorge et les yeux.

 

Après donc un joli périple à travers cet île, je m'envole la tête pleine de souvenirs et d'images en direction de Sulawesi, un peu plus au nord de l’Indonésie.

Je recommande vraiment Flores, île qui selon moi regroupe tout  ce que l'on peut attendre d'un voyage.

Plages paradisiaques, animaux étranges, montagnes et végétation impressionnantes, mais surtout une culture riche et très ouverte ne laissant que des supers souvenirs de cette île.

 

 

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  • #1

    Sylvaine (jeudi, 02 février 2012 17:42)

    Nous suivons ton périple avec intérêt.....ah!cela nous donne envie de découvrir ces belles iles!!Tes photos sont top ! profites à fond!gros bisous du pays basque!

  • #2

    camilletourdumonde (samedi, 04 février 2012 09:47)

    Merci Sylvaine ! des bisous à toute la famille

Arrivée sur l'île Flores et sur l'île des Komodos - 20 janv

J’ai aperçu pour la première fois Flores au travers d'un hublot. Une île vraiment jolie vue d'en haut, qui ne laissait présager que du bon.

Le soleil m'y attendait à la sortie de l'aéroport, ainsi qu'une horde de mafieux taxi man. Nous étions trois touristes « blancs » dans l'avion, trois potentiels clients et nous avons choisi de monter dans le taxi au meilleur prix. Seulement, les autres n'ayanplus de passagers à prendre, en voulurent violemment à notre chauffeur et tout cela a dégénéré en bagarre générale à la sortie de l'aéroport. Une sacré bagarre, très violente, dans laquelle les agents de sécurité avaient du mal à intervenir. « Welcome in Flores » nous adressa l'un d'entre eux, sympa !

Finalement notre chauffeur ensanglanté s’échappa du groupe et pris le volant rapidement, avec nous trois à l'arrière, tout sauf rassurés !

 

Heureusement, ce fut le seul moment négatif, car la suite fut tout simplement géniale.

Je me trouvais dans une ville portuaire et décidais de partir le lendemain à bord d'un bateau, accompagnée d'autres touristes, pour visiter les îles des dragons des Komodos.

 

Notre premier stop fut sur l'île Rinca où j'ai pu pour la première fois approcher de près ces gros lézards.

Ces varans, à la taille pouvant atteindre parfois plus de 3 mètres de long sont source de beaucoup d'histoires, légendes et de craintes.

Pour s'attaquer à leur proie (cerf, sanglier, buffle,...), ils lui tendent une embuscade pour la mordre et la laisser succomber peu de temps après d'une septicémie. Leur mâchoire recèle en effet d'un nombre impressionnant de bactéries puissantes et mortelles.

Il peut courir très vite aussi, grimper aux arbres et la puissance de leur morsure peut aussi tuer un homme sur le coup.

Il a aussi un odorat super développé et il n'est pas possible aux femmes ayant leurs règles de venir sur l'île.

Bref c'est pas vraiment un animal sympathique ni domestique !

Le guide ce jour là nous a bien précisé l'importance de ne pas s'écarter du groupe, rappelant des histoires précédentes de touristes qui s'étaient fait attaquer par les dragons et de certains qui avaient disparu sur l'île.

Nous avons donc découvert au court d'une promenade sur l'île ces énormes et moches varans !

Pas facile de prendre une photo de Sophie la girafe avec, j'avais peur qu'ils tentent de la manger !

 

 

De retour sur le bateau nous avons ensuite fait un stop au niveau d'un spot de snorkeling. Et là ce fut magique. Cet endroit détrônait de loin tous les autres que j'avais pu explorer avec un masque et un tuba. Un paradis sous marin, où j'ai croisé plein de poissons colorés, plein de Némos et de coraux splendides. Number one de mon classement tour du monde pour l'instant !

 

Nous sommes ensuite repartis en mer, arrêtant le bateau à côté d'une île remplie de chauve-souris où nous avons pu admirer le coucher du soleil.

 

Je passais la nuit sur le pont du bateau, la tête remplie d'étoiles et je fus réveillée par les premiers rayons du soleil sur la mer.

 

Le bateau a ensuite navigué pour nous déposer sur une des plages désertes de l'île Komodo. De là nous sommes partis faire un trek sur l'île, croisant dragons et animaux en tous genres.

 

 

Après cette marche, un nouveau merveilleux spot de snorkeling nous attendait et ce fut l’apothéose lorsque j'ai pu nager avec des raies Mantas ! De grands anges noirs sous marins que je m'amusais à suivre sous l'eau. Un de mes rêves venait de se réaliser, j'étais vraiment heureuse !

 

Après deux jours à naviguer, la tête remplie d'images et de sensations, je m'en retournais à la ville portuaire d'origine.

Mais pas pour longtemps. Le lendemain je repartais sur un bateau de pêcheur pour aller sur une petite île à une heure du port.

 

Pulau Serayu. Un paradis terrestre.

Une toute petite île au sable blanc, quelques bungalows donnant sur la mer, un petit restaurant local et c'est tout. Pas d'autres traces de modernisation. L’électricité ne marche que de 18h à 22h. L'eau courante que de 18h à 19h. Mais de toute façon il y a le soleil et la mer.

 

Et l'endroit est vraiment beau. Le programme pendant deux jours fut vraiment simple, et vraiment agréable. Du bonheur à l'état pur au son des clapotis des vagues et de la guitare.

 

Le soir mon activité préférée était d'escalader la montagne de l'île pour me retrouver à son sommet et admirer le coucher de soleil sur l'océan et les petites îles voisines.

 

Je repensais dans ces instants là aux moments de doutes rencontrés précédemment, et me félicitais d'avoir continué vers Flores pour découvrir ces endroits si magiques.

 

 

 

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  • #1

    laura (vendredi, 20 janvier 2012 18:29)

    c'est toujours un régal de poursuivre ton voyage à travers ton blog, tes récits bien écrits et tes superbes photos!!!! merci et profites à fond! bisousss

  • #2

    Céline (mardi, 24 janvier 2012 11:21)

    Tu l'as fait !! Nager avec des raies mantas! C'est top, je suis ravie pour toi.
    Il va falloir que je vienne découvrir ces spots de snorkeling qui concurrencent (de loin, apparemment) la thaïlande.
    Tu vis des situations assez folles quand même, ton arrivée à Florès était épique !C'est peut-être pour faire peur et démotiver les touristes, pour garder secret ce paradis...Mais rien ne t'arrête.
    Enjoy <3

Quelques zigzags et doutes - 13 janv

Lors de mon arrivée en Indonésie, j'ai été surprise de constater l'importance des distances séparant les lieux que je souhaitais visiter, ainsi que du temps nécessaire pour y parvenir.

 

A titre d'exemple, je me trouve actuellement sur les îles Flores, et j'envisage de me rendre à Sulawesi, une grande île plus au nord, nécessitant 1 jour et demi de traversée en ferry (le trajet ne s'effectuant qu'une fois par semaine).

Je me rendais alors compte qu'il était plus difficile que ce que je pensais de voyager dans cet archipel.

 

De plus, ayant mal calculé le moment pour le découvrir, je me retrouvais sous des trombes d'eaux de pluies tropicales qui marquaient la saison des pluies.

A ce moment précis du voyage j’eus pour la première fois l'impression de ne plus savoir où aller, désespérant de trouver facilement des endroits encore ensoleillés.

Ce fut mon premier « traveller blues », celui qu'on attend en général à 3 mois de voyage. Le mien est apparut une fois qu'il a fallu quitter Lombok, et à quelques jours de mes 5 mois de tour du monde.

 

J'ai eu le sentiment d'être perdue dans ces îles, sous la pluie, ne sachant plus s'il fallait rester, persévérer, quel chemin choisir et s'il serait le bon. Le sentiment d'être égarée sans pouvoir trouver d'échappatoires facilement. Repartir en Asie du sud-est pour revenir dans 1 mois en Indonésie, quand les pluies seront calmées? S'avancer vers l'Australie ? Partir vers la Chine et le Japon ? Tout était si vaste, et ne me semblait pas rentrer vraiment dans mon budget !

 

Heureusement l'un des déclics fut une phrase prononcée par Chantal, une amie voyageuse qui m'a beaucoup aidée pour ce voyage, qui m'a ainsi rappelé que quelque soit mon chemin il serait le bon, car il serait le mien.

 

Poussée ensuite par l'intuition qu'il fallait rester en Indonésie (l'intuition restant ma meilleur alliée depuis le début), je décidais de prolonger mon visa.

 

Je fis donc un retour à Bali, y restais quelques temps et repris les rênes du voyage, me disant que dans tous les cas je ne serai pas amenée à regretter la suite car elle ne serait que fait d'expériences (bonnes ou mauvaises).

Une fois le nouveau visa en poche, je m’envolais pour les îles Flores dont j'avais souvent entendu parler, et où apparemment il faisait encore beau.

 

 

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Les iles Gilis et Lombok - 9 janv

Embarquée à bord d'un bateau en direction des îles Gili, je m’apprêtais à retrouver deux amis, Jo et Valentine, rencontrés précédemment en Thaïlande et qui séjournaient depuis peu sur l'une de ces îles.

Lorsque l'on parle de Gili il s'agit de 3 petites îles côtes à côtes, à l'eau turquoise les séparant et aux fonds marins incroyables.


J'arrivais le matin du 31 décembre pour y passer la nuit du nouvel an.

 

L'après midi s'est d'abord déroulée au bord de l'eau, au soleil, écoutant du reggae diffusé sur la plage.

Puis Jo, Valentine et moi, sommes partis en direction de la pointe de l'île regarder le dernier coucher de soleil de l'année 2011 !

La soirée s'est ensuite poursuivie, avec un superbe feu d'artifice qui a illuminé le ciel pour minuit.

 

 

Les jours suivant à Gili se sont passés tranquillement, au rythme de l'île. Les seuls moyens de transport pour les « grandes » distances étaient des chariots tirés par des chevaux, ou des vélos.  Ni moto, ni voiture.

Et ça fait du bien ! Je repensais par moment aux rues du Vietnam, de l'Inde où fourmillaient les motos de façon  anarchique, contrastant maintenant avec le calme de l'île.

Mais l'île où je me trouvais restait néanmoins touristique et festive. Nous avons donc profité d'une journée pour partir en bateau faire du snorkeling entre les îles et se balader sur les autres Gilis.

 

Encore plus désertes et magnifiques que celle où nous séjournions, c'était le paradis ! Quant aux fonds marins, ce fut les plus beaux que je n'ai jamais vus. J'y ai même croisé une tortue lors d'une descente en apnée !

 

Des amis de Jo, ayant été sur le même bateau que moi en partance de Bali, repartaient peu de temps après sur Lombok. Le but de leur escapade était de louer une voiture et de faire le tour de l'île avec. Autant vous dire qu'avec Valentine, on était super motivées pour les suivre !

Lombok est une grande île, la « mère » des Gilis, qui reste encore très sauvage et préservée du tourisme.

Hormis cependant le port à l'arrivée. Une nuée de rabatteurs en tout genre nous ont assaillit de façon agressive se servant de n'importe quel prétexte pour nous soutirer de l'argent. Leur échapper ne fut pas facile, et une fois libres nous avons pu louer enfin notre voiture et entamer la découverte de l'île.

 

Roulant sur les routes, au son des Beatles et de nombreux autres CD que l'on avaitachetés pour l'occasion, nous voyons défiler des paysages magnifiques. De la nature à n'en plus finir, avec aussi beaucoup de rizières et des paysans y travaillant.

Les gens, surpris de voir parfois des touristes, nous échangeaient  ce n'est pas le bon mot: nous donnaient des sourires et des bonjours. On assistait à des scènes de vie quotidienne et l'on découvrait à quoi ressemble un endroit encore à l'écart de toute réelle modernisation.

 

Notre premier stop fut à Kuta au sud. De là nous avons longé la côte se retrouvant sur des plages désertes avec quelques bateaux de pêcheurs échoués par ci par là.

Puis nous sommes repartis dans le centre nous baigner dans des cascades aux eaux glacées.

Pour finir nous sommes retournés à Kuta, où d'un point de vue nous avons pu admirer les plages aux alentours (et notamment la jolie Tanjong Aan , petite pensée pour Sylvaine de PadangBay!).

 

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Commentaires: 5
  • #1

    océane (lundi, 16 janvier 2012 14:32)

    ahaha tu as découcourt alors Tanjooung Aan! perfecto, as tu vu le petit homme qui vend des coconuts?
    en tout cas tu as l'air de bien profiter, sa a l'air sympa les Gilis aparement!!
    Bon en tout cas continus de nous faire voyager comme sa
    Gros bisou de la part des parents!!

  • #2

    Sylvaine (lundi, 16 janvier 2012 18:26)

    gros bisous à notre grande voyageuse et merci beaucoup pour le petit clin d'oeil!!!!!
    profites à fond de tous ces beaux et bons moments!!
    Tes photos sont superbes!!!

  • #3

    Amélie L. (mercredi, 18 janvier 2012 19:44)

    voilà comme voyager pendant ma semaine de repos lire tes aventures!!!! merci toujours aussi transportant!!

  • #4

    camilletourdumonde (vendredi, 20 janvier 2012 03:02)

    Ah non j'ai pas vu le petit homme aux coconuts!
    Merci pour vos messages, et avec plaisir pour le clin d'oeil!

  • #5

    chantal (jeudi, 26 janvier 2012 01:52)

    coucou, au fait moi non plus je ne l'ai pas vu ce petit homme!!!!!
    bizzzzzz

Bali-31 déc

Le temps s'accélérant de plus en plus depuis le début de mon voyage, voici enfin venu le moment des retrouvailles avec mes parents et ma sœur à Bali !

 

Nos premiers jours se sont passés au bord de la plage de Padangbay. Le temps pour eux de s'acclimater à la chaleur et au décalage horaire.

 

Puis rapidement nous sommes partis à Ubud, ville connue à Bali pour son ambiance artistique et culturelle.

 

Ubud c'est vraiment joli, mais quand il ne pleut pas ! Donc si on oublie les après-midis pluvieux,

c'est une petite ville entourée de rizières des plus vertes, et possédant en son centre de nombreux ateliers d'arts, de tableaux, de temples et de statues aux airs effrayants et comiques à la fois !

 

Le matin on se réveille avec un petit panier d'offrande à notre porte qui permet de chasser le mauvais sort. On sort dans la rue et l'on retrouve ces offrandes colorées un peu partout dans la ville, devant les boutiques, sur des statues, sur des scooters garés.

Les fleurs sont partout, contrastant avec l'architecture faite de pierre noire volcanique.

 

Le sourire des gens est partout aussi. Ça me faisait vraiment bizarre de rencontrer de vrais sourires. Des sourires non intéressés et pour lesquels on ne peut s'empêcher de répondre par un autre, sincère lui aussi.

La gentillesse des gens me touchait beaucoup, et j'éprouvais par la même occasion un profond respect pour eux.

Nous avons profité de notre séjour pour nous promener dans les rizières, assister à un spectacle de danse traditionnelle (le ketchak, danse chantée par un chœur de percussions vocales envoûtant) et visiter aussi les environs d'Ubud.

 

Une excursion pour découvrir le temple de la famille royale ainsi que les temples Ulun Danu reposants sur un lac ont fait partie de la carte postale typique de Bali.

 

Après quelques jours pleins de couleurs (me rappelant par moment un peu l'Inde) et d'humidité aussi, nous repartons pour la plage, là où le séjour avait commencé.

Cette fois ci nous avons vraiment profité de cet endroit, de ses plages de sable blanc, de l'eau turquoise (d'où émergeait par moment des têtes de tortues), de ses Warungs(petits restaurants locaux) donnant sur la mer. Mais surtout des massages sur la plage pour des prix dérisoires ! Il aura fallu que nous nous sevrions de ces moments de détente, au risque de devenir vraiment accros !  

 

Le moment le plus marquant du séjour fut lorsque nous avons assisté à une cérémonie rituelle de danse : la danse du Barong.

Un moment incroyable !

L’événement avait lieu dans une des rues de Padangbay. Des hommes ont revêtu pour l'occasion des costumes aux finitions et couleurs impressionnantes  qui incarnaient par la même occasion le bien et le mal lors de processions et danses rituelles.

Lors de la bataille finale entre le bien et le mal s'est alors produit une succession de visions surprenantes dans le public : les hommes tombaient en transe !

Parmi eux, un homme assis à côté de moi s'est mis à se balancer lentement, puis de plus en plus vite pour ensuite rentrer en transe et se faire maîtriser physiquement par ses voisins. Celui qui, quelques minutes plus tôt paraissait tout à fait normal, se retrouvait à pousser des cris et se tordre dans tous les sens souhaitant tuer l'incarnation du mal.

 

Ce jour là un peu moins de 10 personnes dans le public sont tombées en transe (et même un enfant de 7 ans).

Il y a quelques temps ce fut même une touriste qui a été touchée.

En effet, la musique de l’orchestre répétitive et lancinante, les odeurs d'encens et les couleurs, et surtout leur croyance profonde dans ces personnages mystiques font que les transes sont très fréquentes lors de ces cérémonies.

 

 

Puis s'en suivit une série d'actions proposée à ces personnes :nous les avons vus embrasser de leur corps un feu  ardent, gober un œuf (avec la coquille!), ou arracher la tête de poussins noirs avec les dents. Le feu, les œufs comme les poussins étant la représentation du mal.

Après cela, ils reprenaient possession de leur esprit après les incantations de prêtres qui leur jetaient de l’eau. Lessivés, tels des zombis, il repartaient ensuite chez eux.

 

J'étais littéralement bouche bée pendant toute cette cérémonie. Un sacré moment.

 

 

 


 

Pour finir le séjour à Bali, j’ai fait  un tour en moto accompagnée d'un balinais en suivant les côtes de l'est de l'île. Nous traversions des paysages magnifiques et encore une fois je fus touchée par la gentillesse des locaux lorsque celui ci m'offrit des noix de cocos directement cueillies dans son jardin, ainsi que plein de fruits qu'il trouvait sur la route.

 

Après 15 jours en famille à Bali, nous nous sommes séparés (plein de coups de soleil!) sur le port de l'île, eux prenant ensuite un taxi pour l'aéroport, et moi un bateau pour partir fêter le nouvel an sur les îles Gilis.


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Commentaires: 3
  • #1

    Céline (lundi, 02 janvier 2012 22:33)

    Ah ça faisait longtemps !Il me tardait de te lire à nouveau. Trés coloré et animé ton récit, effectivement, la danse du barong a l'air assez folle !

  • #2

    sandrine (jeudi, 05 janvier 2012 01:40)

    Coucou poulette,
    Toujours aussi magique et pleine de surprise ton aventure.la cérémonie de la danse du barong à du être halucinante.pour moi rien de bien nouveau mise à part que j'ai fais la connaissance de ta maman à mosset ;-)elle m'à raconté Bali et m'à dit que tu avais été remboursé pour le vol.ouf.hâte de te lire à nouveau.gros bisous

  • #3

    camilletourdumonde (samedi, 07 janvier 2012 11:17)

    Merci Céline ! Et oui Sandrine, ma mère m'a dit pour Mosset :) Bonne année à toute les deux, je vous souhaite plein de bonheur

Bali - 24 déc

BONNES FÊTES A TOUS !!!

BONNES FÊTES A TOUS!!!
BONNES FÊTES A TOUS!!!

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Commentaires: 12
  • #1

    Laurine (vendredi, 23 décembre 2011 19:12)

    De très belles fêtes de fin d'année à toi aussi copine de randonnée !!
    Merci de nous faire voyager à travers tes photos et tes mots !
    Bisous Bisous =)

  • #2

    Céline H. (vendredi, 23 décembre 2011 22:33)

    Trop bien !!Parfait le montage photo.
    Bonnes fêtes à toi aussi ma bichette, profite bien !
    Je t'embrasse fort fort. Tu me manques.

  • #3

    Laura (samedi, 24 décembre 2011 15:06)

    yessss, chouette photo, passes de bonnes fêtes au soleil veinarde! quoi que nous aussi on a du soleil!!!
    profites bien et metci de nous faire partager tout ça, bisous

  • #4

    flo ccv (samedi, 24 décembre 2011 21:48)

    je te souhaite aussi de très bonnes fêtes de fin d'année et beaucoup de bonheur ...ca va t'es pas trop fatiguée ?

  • #5

    Véro ( de Montpellier) (dimanche, 25 décembre 2011 10:13)

    Un très joyeux Noël à tous les quatre. La photo est géniale!Profitez de ces paysages superbes.
    Je me régale de lire ton blog, Camille.
    Bises

  • #6

    denis (dimanche, 25 décembre 2011 12:23)

    Hello Camille!!
    Un petit lien rigolo et kitsch dans lequel je te laisse reconnaître les protagonistes!!!
    http://sendables.jibjab.com/view/rMsKCwWARs3eYDUg
    Au fait savais tu que sean connery à sauter en parachute des tours petronas : sisi regarde :http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=8136031&cfilm=8136.html

  • #7

    camilletourdumonde (lundi, 26 décembre 2011 11:58)

    Merci à tous! ça va, toujours en forme et prête à partir faire le réveillon sur les îles Gilis! Des bisous à tous (Denis ta vidéos m'a bien fait rire! merci!)

  • #8

    sabrina la couz (mardi, 27 décembre 2011 15:23)

    Sympa la photo!!! tout est dans le foie gras ;-) Bonnes fetes à vous 4 et pleins de bisous de Normandie

  • #9

    Amélie L (vendredi, 30 décembre 2011)

    Bonnes fetes de fin d'années à toi aussi sacré globe trotteuse et à sophie la girafe aussi!!! bisous

  • #10

    dupuis alhaits océane (lundi, 02 janvier 2012 13:32)

    coucou la belle

    alors ces iles gilli? ce reveilllon? on veut tout savoir avec ma maman
    ici dur le retour, il fait froid tu n'imagoines pas comme je t'envis, enfin c'est comme sa
    gros bisou en tout cas

  • #11

    Maud B (jeudi, 05 janvier 2012 20:40)

    Bonnes fêtes petite Camillou, plein de bonnes choses pour la suite, que l'année qui arrive soit tout aussi riche que celle qui vient de se finir. De gros bisous+++

  • #12

    camilletourdumonde (samedi, 07 janvier 2012 11:20)

    Bonne année à vous aussi!! Amélie, sophie te la souhaite aussi ;)
    Océane, le reveillon a Gili c'était top, hormis les indonésiens prépubaires qui s'étaient ramenés pour l'occasion et étaient des plus lourd..Mais le cadre était parfait, je pouvais pas tomber mieux.
    Plein de bisous de Lombok, à bientôt