Le premier mal de l'altitude s'est fait ressentir lors du trajet en bus qui nous a fait traverser la cordillère des Andes pour arriver au nord du Chili.
4900 mètres au maximum (ce qui deviendra une banalité dans la suite du parcours) accompagné d'un mal de crâne, de difficultés respiratoires et d'une grande fatigue.
Après un trajet plutôt étrange dans les hauteurs, nous sommes arrivées dans la ville San Pedro de Atacama, à 2500 mètres d'altitude, ville voisine du désert le plus aride et le plus haut du monde.
Il s'agit d'une petite ville, très touristique, mais possédant son charme avec ses maisons en terre aux couleurs ocres et oranges.
Nous avons retrouvé dans cette ville les 2 parisiens sympa, Nico et Andreea, rencontrés précédemment dans le sud du Chili et de l'Argentine.
Avec eux, nous sommes parties en excursion dans la vallée de la Muerte et la vallée de la Luna.La vallée de la Muerte porte ce nom car elle a été le lieu de
nombreuses batailles entre indiens et conquistadors dans un décor désert et aride.
Quant à la Vallée de la Luna, son nom lui a été donné par un prêtre espagnol qui comparait son paysage à celui de la Lune.Les deux vallées présentent en effet des paysages surprenants, très beaux, et nous avons eu l'impression d'être sur une autre planète (d'autant plus lorsque nous avons assisté au coucher de soleil sur la vallée de la Lune).
Puis le jour d'après nous nous sommes levées aux aurores (ce qui me fait toujours plaisir) pour partir voir le lever du soleil sur une zone géothermique.C'est en effet un endroit à 4000 mètres d'altitude concentrant de nombreux geysers.
A une température extérieure avoisinant les -15°C, nous nous promenions dans un champs de fumées , tentant de nous réchauffer grâce aux vapeurs chaudes qui sortaient de la terre.
Puis le moment qui m'a le plus plu est venu ensuite : c'était un bain naturel presque bouillant dans l'eau de ces geysers ! Que c'était agréable après la lutte contre le froid matinal !
Enfin, la dernière activité qui a occupé notre temps à San Pedro, a été de passer la soirée avec les étoiles avec un astronome français, Alain Maury.
Il faut dire que le ciel de San Pedro est l' un des plus beaux que j'ai vu sans pollution lumineuse.
Grâce à son jardin rempli de télescopes, nous avons pu voir Saturne et ses anneaux, des nébuleuses, les rougeurs de Mars, et la voie lactée de bien plus près. Nous avons eu une introduction à l'astronomie, nous laissant bouche bée face à ces descriptions de l'univers nous faisant réaliser des zooms mentaux avant et arrière sur notre planète.
J'ai pu ainsi profiter de cette entrevue pour avoir plein de réponses à toutes les questions que je me posais depuis un moment !!! Je recommande vivement cette soirée à toute personne.Voici son site Internet pour ceux qui passeraient dans le coin :
Ce séjour à San Pedro a été assez intense grâce à ses paysages et à ce type de soirée. Mais ce n'était qu'une introduction à la suite. Nous avons retraversé la frontière du Chili 5 jours après notre arrivée mais cette fois pour nous rendre en Bolivie par un chemin des plus originaux.
Quelques jours après ce séjour au bout du monde, nous sommes reparties dans une région un peu plus au nord dans la Patagonie chilienne, la région « ultima esperanza.
Nous avions choisi d'aller dans la ville Puerto Natales car il s'agit du point de départ pour partir en trek dans le parc national Torres del Paine.
Nous avons donc passé nos premiers jours à Puerto Natales pour organiser une expédition de plusieurs jours dans ce parc.
Une sacré organisation au final !
En premier, nous avons assisté à une réunion débriefing sur le trek. Face à une carte et un guide nous avons établi notre parcours, nos points de chute, et le temps que cela nous prendrait.
Puis, les courses. Que manger pendant 4/5 jours ? Ce point là a été notre erreur, nous avons eu les yeux plus gros que le ventre et comme vous le verrez plus tard ça nous a posé problème (en même temps on avait faim au moment des courses, chose à pas faire!).
Puis, les affaires. Nous avons loué le matériel nécessaire à cette expédition. Tente, tapis de sols, polaires, duvets chauds, matériel pour cuisiner,...
Et enfin nous avons fait nos sacs, choisissant le minimum et le nécessaire.
Je ne les ai pas pesés, mais je pense qu'ils avoisinaient les 15 kg !
Le jour J, nous sommes arrivées à midi au point de départ de la marche, après une magnifique traversée d'un lac en bateau.
C'était parti pour 6h de marche ! Et le poids des sacs s'est fait sentir (en grande partie à cause des nombreuses boîtes de conserve que l'on portait).
Des montées, des descentes, des chemins accidentés, nous avons rapidement compris notre douleur. Les premiers paysages étaient brûlés en plus. A cause d'un trekkeur qui avait voulu allumer un feu il y 4 mois, la première partie de la marche était morte.
Heureusement, nous nous sommes retrouvées face à un grand lac avec des icebergs bleus turquoises qui nous ont fait oublier la marche pénible que nous venions de faire.
Puis un grand glacier s'est présenté à nous. Un glacier magnifique dont on pouvait voir des morceaux tomber dans le lac par moment avec un bruit assourdissant ressemblant à un coup de tonnerre.
Sur la route nous avons croisé deux autres trekkeurs. Un couple de français, Nicolas et Andreea, qui nous vraiment aidées mentalement pour continuer la route. Il suffit parfois de nous chanter l'hymne toulousain pour nous rebooster ! Merci encore pour ce soutien !
Nous sommes arrivées sur le lieu du camping à la tombée de la nuit. Plantant la tente dans la pénombre, mangeant nos raviolis (tout droit sortis d'une boite de conserve), réchauffés au gaz, nous rions de nous voir dans ces conditions assez spéciales.
Mais nous ne savions pas à ce moment là que le lendemain serait une de nos pires journées.
C'est ainsi qu'après une nuit plutôt fraîche, avec des renards ayant mangé nos œufs durs (snif), nous avons repris la marche mais cette fois sous les bourrasques de vent et la pluie (et même la neige à un moment).
Heureusement, dans l'histoire, nous avions tous ces éléments naturels qui nous poussaient au lieu de nous freiner.
Courbatues, frigorifiées, fatiguées physiquement et mentalement, nous avons alors décidé de sortir le porte monnaie et de dormir dans un refuge.
Le lendemain par contre a été la meilleure journée. Un temps superbe avec une marche « courte » de seulement 5h nous a fait vraiment apprécier le paysage qui était à couper le souffle. De la nature à l'état pur, des couleurs magnifiques, des arcs en ciel partout, et des « ooh » « wooaah » régulièrement.
Nous nous arrêtions sur la route pour boire l'eau des rivières tellement celle-ci était pure.
Le soir, nous avons replanté la tente, et cette fois pour passer la pire de nos nuits. Nous nous sommes réveillées avec la tente trempée à cause de la pluie et les duvets mouillés. Pas d'autre option que de dormir dedans. Heureusement les chaufferettes que je possédais nous ont sauvées et ont rempli nos sacs de couchage (merci maman de me les avoir amené en Indonésie!)
Bref, le lendemain nous avons décidé que ce serait notre dernier jour de trek. Pour notre dernière marche, le temps a heureusement été agréable nous laissant des paysages magnifiques en souvenir.
Nous avons marché vite, pour pouvoir arriver au point final et prendre le seul bus de la journée nous ramenant en ville.
Ce trek était intense. Physiquement, mentalement et intense en ce qui concerne la beauté de ses paysages. « On a vraiment pris cher » comme on s'est dit à la fin ! Mais c'était une expérience plus que positive qui nous a endurcies et nous a fait sentir nos limites.
A présent, au chaud, lavées de la tête au pied, nous nous reposons dans notre hostel avant de reprendre la route en direction de l'Argentine.
Chiao Chilie, on se revoit bientôt pour le désert d'Atacama !
La blague à 2 balles du jour : Chili, c'est qu'il n'est pas analphabète!
non "Chili, CHé qu'il n'est pas analphabète"!
Pas de bol pour le temps... En tout cas félicitation pour tes articles ils sont bien sympas, j'aurais juste une micro remarque tu devrais mettre certaines photos plus grandes je pense. La bise et peut être à bientôt (suis à El Chalten encore 2 jours je pense et je repasse par El Calafate dimanche ou lundi. Au passage bon plan hôtel à El Calafate: I Keu Ken)
Alors nous d'abord on est super jaloux parce que t'es déjà à jour dans ton blog! Pdt ce temps, on était encore en train de souffrir dans la montagne! Pas de quoi pour l'hymne toulousain...,nous on vous remercie pour les chamallows, c'était un bien beau dessert !
J'ai fait quelques semaines de voyages avec toi en seulement deux soirées - et je suis enfin à jour ! Bravo pour tous ces fabuleux récits et photos. Et merci pour la carte de Down Under !
Merci Sarah, comme toujours ton commentaire me donne le sourire! Avec plaisir pour la carte. bisous
36 heures de bus pour y arriver. 36 heures !
Mais de façon surprenante, elles sont passées très vite et Charlotte et moi avons bien vécu le voyage. Il faut dire que l'on a traversé et longé la cordillère des Andes, roulant en Patagonie et s'émerveillant sans cesse du paysage. Aucune photo ne rend réellement compte des images qui se sont présentées à nous.
De grands espaces, plein de couleurs, des tableaux de peinture de toute part avec des paysages lunaires dus à un volcan tout proche.
Ce trajet a été, à vrai dire, un vrai régal.
Nous sommes arrivées ensuite à Punta Arenas.
Il s'agit de la « capitale » de la Patagonie Chilienne, La dernière grande ville, qui n'a pas plus de 150 ans, au sud du continent en bordure du détroit de Magellan.
Cette ville ne nous a pas particulièrement séduite, si ce n'est qu'elle est le point de départ pour deux lieux que nous sommes allées visiter : le Puerto hambre et le Fuerte Bulnes.
El Puerto Hambre (le port de la faim) date de 1584 et a été l'un des avant-postes espagnols les plus malheureux et à l'existence la plus courte. En effet, ses habitants n'ont pas réussi à survivre face au manque d'eau potable, au vent et au froid de cette zone australe et finirent par mourir de faim.
Nous nous sommes donc rendues sur ce lieu, bien qu'il ne présente actuellement peu de vestiges de ce village.
El Fuerte Bulnes est un ancien fort datant de 1843 servant de camp de base dans cette terre australe.
Il a été quant à lui rapidement déserté au vu des conditions climatiques extrêmes.
Ce fort a bien été reconstitué et c'était surprenant de s'y promener en imaginant les soldats de l'époque y vivre.
Face au détroit de Magellan, avec au loin l’Antarctique (que nous pouvions pas voir quand même!), je me suis retrouvée sur point le plus austral du continent.
A présent il ne nous reste plus qu'à remonter l'Amérique du Sud vers le nord.
Charlotte et moi avons ensuite pris le ferry, apercevant nos premiers phoques et pingouins, pour arriver sur l'île de Chiloé, territoire habitant un peuple de pêcheurs farouchement libres avec leur propre culture et histoire.
Et c'est dans une atmosphère brumeuse que nous avons découvert la ville Castro, au centre de l'île. Nous sommes arrivées le dimanche de la semaine sainte. L'ambiance était étrange. Voici le tableau :
La vieille église (classée au patrimoine de l’UNESCO), de couleur violette et beige d'origine, et à l’intérieur de bois, trônait dans la ville.
Autour, les rues étaient désertes, avec seulement des chiens qui y déambulaient. Cela ressemblait à une ville fantôme de western.
Les bateaux de pêches du port et les mouettes donnaient un charme particulier à l'endroit, ainsi que les maisons de plusieurs couleurs sur pilotis qui bordaient la mer.
Autour, les rues étaient désertes, avec seulement des chiens qui y déambulaient. Cela ressemblait à une ville fantôme de western.
Les bateaux de pêches du port et les mouettes donnaient un charme particulier à l'endroit, ainsi que les maisons de plusieurs couleurs sur pilotis qui bordaient la mer.
Les bateaux de pêches du port et les mouettes donnaient un charme particulier à l'endroit, ainsi que les maisons de plusieurs couleurs sur pilotis qui bordaient la mer.
En fait en nous y promenant, nous avions beaucoup de mal à savoir où nous nous trouvions. Cette ville avait un côté irlandais avec des paysages très verts, ou canadien avec le port et les 4x4 dans les rues, ou latino lorsqu'on entendait parler espagnol, ou fantôme lorsqu'on se retrouvait dans une ruelle déserte, ou je ne sais quoi mais qui donne un charme à l'endroit.
Le lendemain, c'était lundi et le soleil était plus que présent. La ville était alors très animée, contrastant avec la veille.
Les habitants de Castro sont d'une gentillesse désarmante, et possèdent des croyances qui leurs sont propres. En effet, cette parcelle de terre isolée a développé des croyances en différents personnages, démons, en parallèle de la religion catholique.
En exclu en voici quelques uns:
Los Brujos : guerriers investis de pouvoirs de magie noire et cherchant à corrompre les habitants de l'île.
El Trauco : gnome répugnant vivant dans la forêt pouvant tuer d'un regard. Il peut aussi être le père de mystérieux enfants hors mariage( elle est top l'explication avec lui!).
El Cai-Cai vilù : Dieu serpent du mal des eaux qui lutta contre le bon serpent de la terre, mais qui finit par perdre. Cependant il réussit à ensevelir assez de terre sous la mer pour que Chiloé soit à jamais séparée du continent.
La Viuda : la veuve, grande femme vêtue de noir, apparaît dans des lieux solitaires et séduit les hommes qui passent. Le lendemain elle les abandonne où bon lui semble.
Et j'en passe, mais tout ceci donne un caractère prononcé à cette île.
Pour en savoir plus : http://www.mitologiachilota.cl/
D'après Charlotte (car en ce qui me concerne à part le saumon et le poisson pané ça reste limité!) les fruits de mers et les poissons y sont un régal aussi.
Après donc un bon repas sur le bord de mer, nous repartons et cette fois pour le plus long trajet de mon voyage mais qui va nous conduire « au bout du monde », près de l'endroit nommé « ultima esperanza » (dernier espoir).
Cette fois, nous sommes partis à plusieurs sur la route, en direction de Valparaiso. J'étais ainsi en compagnie de Charlotte, une amie de Toulouse venue me rejoindre pour voyager avec moi en Amérique Latine, et Sebastian notre hôte de Santiago.
Valparaiso est l'une des villes du Chili les plus connues et classée patrimoine mondial par l'UNESCO. C'était aussi la ville préférée du poète Pablo Neruda. Et pour cause elle est unique et vaut le détour.
Face à la mer, perchée sur des collines, elle détonne par ses couleurs, remplie de vie et d'art. C'est un plaisir de s'y promener en admirant ses nombreuses maisons traditionnelles de toutes les couleurs, remonter le temps en prenant des funiculaires brinquebalants, construits entre 1883 et 1916, pour grimper sur ses hauteurs.
Valparaiso donne aussi à quiconque l'envie de devenir photographe, en découvrant des peintures et graffitis très réussis un peu partout sur les murs de la ville.
Nous avons profité de notre séjour pour visiter la maison de Pablo Neruda. Ou plutôt l'une de ses maisons car il en possédait 3 dans différentes villes.
Sa maison, elle aussi face à la mer, est chargée d'histoire, de petits bibelots originaux, très travaillée et artistique, je vous conseille vivement sa visite si vous passez dans le coin !
Le lendemain, nous sommes partis à Viña del mar, ville balnéaire voisine de Valparaiso, parfaite pour tremper ses pieds dans l'eau froide et dire bonjour à l'Australie et à l'île de Pâques (que je ne pars pas visiter finalement)
C'était idéal pour prendre un bain de soleil avant de repartir vers le sud du Chili.
qué disparate
eres,
qué loco,
puerto loco,
qué cabeza
con cerros,
desgreñada,
no acabas
de peinarte,
nunca
tuviste
tiempo de vestirte,
siempre
te sorprendió
la vida,
te despertó la muerte,
en camisa,
en largos calzoncillos
con flecos de colores,
desnudo
con un nombre
tatuado en la barriga,
y con sombrero,
te agarró el terremoto,
corriste
enloquecido,
te quebraste las uñas,
se movieron
las aguas y las piedras,
las veredas,
el mar,
la noche,
tú dormías
en tierra,
cansado
de tus navegaciones,
y la tierra,
furiosa,
levantó su oleaje
más tempestuoso
que el vendaval marino,
el polvo
te cubría
los ojos,
las llamas
quemaban tus zapatos,
las sólidas
casas de los banqueros
trepidaban
como heridas ballenas,
mientras arriba
las casas de los pobres
saltaban
al vacio
como aves
prisioneras
que probando las alas
se desploman.
Pronto,
Valparaíso,
marinero,
te olvidas
de las lágrimas,
vuelves
a colgar tus moradas,
a pintar puertas
verdes,
ventanas
amarillas,
todo
lo transformas en nave,
eres
la remendada proa
de un pequeño,
valeroso
navío.
La tempestad corona
con espuma
tus cordeles que cantan
y la luz del océano
hace temblar camisas
y banderas
en tu vacilación indestructible.
Estrella
oscura
eres
de lejos,
en la altura de la costa
resplandeces
y pronto
entregas
tu escondido fuego,
el vaivén
de tus sordos callejones,
el desenfado
de tu movimiento,
la claridad
de tu marinería.
Aquí termino, es esta
oda,
Valparaíso,
tan pequeña
como una camiseta
desvalida,
colgando
en tus ventanas harapientas
meciéndose
en el viento
del océano,
impregnándose
de todos
los dolores
de tu suelo,
recibiendo
el rocío
de los mares, el beso
del ancho mar colérico
que con toda su fuerza
golpeándose en tu piedra
no pudo
derribarte,
porque en tu pecho austral
están tatuadas
la lucha,
la esperanza,
la solidaridad
y la alegría
como anclas
que resisten
las olas de la tierra.
ça y est, me voilà enfin sur le continent latino-américain !
La vision de la cordillère des Andes en sortant de l'aéroport, les premières phrases prononcées en espagnol autour de moi me mirent rapidement dans le bain et m'ont fait réaliser que j'étais bien de l'autre côté du globe.
A Santiago, j'ai logé chez le meilleur ami d'un de mes amis. Son sens de l'accueil m'a de suite fait ressentir la chaleur et la gentillesse de ses habitants.
A Santiago je me suis sentie comme à la maison.
L'appartement n'était pas des plus horribles : piscine sur le toit de l'immeuble, avec le barbecue à côté, le tout avec vue sur Santiago et la cordillère des Andes !
J'ai profité de mon séjour pour aller à un festival de musique qui se déroulait à ce moment là à Santiago. Le festival Lollapalooza. MGMT, foo fighter, Calvin Harris, Gogol Brodelo, Artic Monkeys, et bien d'autres nous ont fait danser en plein air dans un superbe parc.
Et le jour d'après ce fut le concert de Emir Kusturika qui a animé notre soirée.
L 'ambiance a été festive. J'ai rencontré amis d'amis, dégustant de fameux vins chiliens et de riches plats locaux.
Premiers pas de salsa, premières empanadas (beignets typiques d'amérique du sud), premières discussions en espagnol, premier verre de teremoto (littéralement « tremblement de terre »), premiers avocats au goût vraiment délicieux, premières chansons espagnoles,...
Les débuts à Santiago ont été super et boostant pour la suite. De quoi redonner de l'énergie après l'Australie qui m'avait un peu frustrée.
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